top of page

Le projet

La Vallée de la Chimie : 

l’un des plus grands sites industriels français et un espace habité

La Vallée de la Chimie, le 01 décembre 2017.

La Vallée de la Chimie s’étend le long du Rhône sur 15 kilomètres du sud de Lyon jusqu’à Solaize. Cet espace est marqué depuis les années 1960 par une forte concentration d’usines et de raffineries (dont des sites à haut risque industriel) et par des axes de circulation majeurs, mais aussi constitué d’une trentaine de communes habitées.

Un projet de requalification à long terme

Pauline et Maël de l'Agence Base, le 01 décembre 2017.

A la demande de la métropole de Lyon, les agences d’urbanisme et de paysage BASE et OMA conduisent actuellement des études préalables à la reconversion et la requalification de la Vallée de la Chimie. Le projet vise à penser l’avenir à long terme de cette vallée, en termes d’élargissement et de diversification des secteurs d’activités mais aussi d’amélioration du cadre de vie, notamment concernant la qualité de l’air, la fertilité des sols et l’esthétique des paysages.

La notion de « paysage productif »

Champ de Maïs à Feyzin, le 02 novembre 2017.

Dans le cadre de ce projet, le CRBA réalise une étude patrimoniale et un inventaire des ressources végétales de ce territoire marqué par une forte mémoire maraîchère et fruitière, bouleversée par l’industrialisation et l’urbanisation des dernières décennies. La notion centrale de « paysage productif » permet de penser les ruptures et les continuités de l’histoire végétale des localités concernées, ainsi que des usages que la population en fait. Il s’agit également de favoriser la sélection de variétés adaptées à ce milieu complexe, en lien aux exigences du climat et des sols mais également de proposer des valorisations patrimoniales, paysagères et économiques résilientes. Cette seconde phase au projet, en lien avec l’agence BASE, interroge notre aptitude collective à imaginer de nouvelles stratégies programmatiques, innovantes et porteuses d’usages, parfois insolites, pour les habitants et les utilisateurs du territoire, au centre des préoccupations et du projet.

​« Le paysage productif est une démarche expérimentale, qui doit permettre de produire, gérer, absorber (chaleur, pollution..) et contribuer ainsi au renforcement du métabolisme industriel. […] Il constitue une vitrine de la mutation du territoire. » (source ?)

Une anthropologie d’intervention

Jardin familial à Saint-Fons, le 01 décembre 2017.

Nos recherches portent sur le passé, le présent et l’avenir végétal de trois communes (Feyzin, Saint-Fons, Solaize). Nous avons enquêté sur diverses sources (archives, presse, rapports d’études, etc.) afin de constituer une base documentaire.

Dans une démarche collaborative, nous avons également rencontré différents habitants et acteurs en mettant l’accent sur leur expérience du territoire, en lien avec son histoire et sa mémoire végétale.

​

Nos travaux ont ainsi pris la forme d’études de cas ethnographiques portant sur des associations locales engagées dans l’action patrimoniale, des jardins urbains partagés où se retrouvent des habitants d’origines diverses, ou encore des producteurs agricoles insérés dans le tissu urbain. Ces recherches ont donné lieu à la réalisation d’un film et de différentes formes de restitution, en vue de contribuer à la connaissance du territoire sur la thématique concernée.

bottom of page